au "Café sur cour",
9 place Louis Daubenton (carte), près de l'arrêt de tram "Gare maritime". Bonne fin d'année ! |
9 place Louis Daubenton (carte), près de l'arrêt de tram "Gare maritime". Bonne fin d'année ! |
Les contes parlent de stratégie politique, d'ambitions, de désirs, de guerre et de paix, de destin, d'alliances et d'amitié.
Lions, éléphants, taureaux, corbeaux, hiboux, pigeons, rats, serpents, tortues et gazelles y mêlent leurs aventures à celles des rois, princes, ministres, moines, marchands, tisserands, barbiers, balayeurs et brigands. Et quelquefois les dieux.
Un texte salué en son temps par le fabuliste La Fontaine.
Isabelle nous a présenté le roman de Christine Angot "les petits", histoire de la rencontre, de la naissance de 4 enfants puis de la séparation douloureuse entre un martiniquais et une européenne.Un récit qui n'a pas enthousiasmé Isabelle mais dont elle a trouvé le point d'intérêt dans la construction surprise qui passe de la lecture du Il/Elle au Je.Un récit aux traits autobiographiques...
Mais gros coeur à nouveau pour un auteur majeur très remarqué déjà dans le groupe : l'écrivain israëlien Aharon Appelfeld pour son roman Et la fureur ne s'est pas encore tue.
Isabelle y a retrouvé les thèmes récurrents de la déportation, de la fuite, de l'errance dans une forêt.Elle nous a également vivement recommandé les lectures de Tsilli et de Histoire d'une vie.
Joanne nous a parlé du recueil de nouvelles "Drown" en anglais (pas encore traduit en anglais) du jeune auteur dominicain Junot Diaz, immigré aux USA, prix Pulitzer 2007.
Une écriture anglaise inhabituelle qui critique avec intelligence la culture machiste antillaise.Beaucoup d'humour et une satire d'une société regardée du point de vue des enfants.Diaz rappelle en cela l'écriture de M. Twain.
Camille est revenue au Temps Livres déçue du roman "Photo de groupes au bord du fleuve" de l'écrivain congolais Emmanuel Dongala.Une histoire sur la lutte solidaire de "casseuses de cailloux" exploitées dans une carrière au bord d'un fleuve africain.Intéressant mais au style beaucoup trop laborieux !
Jean-Luc a rapporté la magnifique récit autobiographique, "la passagère du silence" de Fabienne Verdier.Une peintre française à la volonté hors du commun, qui décide dans les années 80 de tout quitter de la France pour se rendre dans le Sichuan en Chine et y retouver les anciens maîtres détenteurs de l'art antique chinois, dont la calligraphie.Une lutte, un acharnement fantastique contre un régime qui réprime cet héritage ainsi que ce qui vient des influences occidentales.Une écriture dense, passionnée, tendue à chaque ligne, une expérience riche d'aventures, une quête autant d'un art millénaire que d'une sagesse de vie.
Une lecture qui peut se compléter de celle de son livre d'art L'Unique Trait de pinceau (Albin Michel).
Rendez-vous toujours à la sympathique Maison Akabi le mardi 22 février à 19h
En parlant de prochaine fois, je ne serai pas parmi vous mardi 22 février mais je pense que je viendrai le 8 mars.
Bonnes lectures,
Maud m'a laissé le roman de la militante sénégalaise Mariama Bâ, Une si longue Lettre, qui montre et dénonce les injustices faites aux femmes en Afrique, dont la polygamie.Maud en a beaucoup apprécié la lecture et j'avais également envie de poursuivre la trace de souffrance de la femme africaine après ma lecture de Ramata de Abasse Ndione.
Du Sénégal je pars en Russie...sur les traces d'un tueur en série d'enfants...c'est le premier thriller de l'américain Tom Rob Smith "Enfant 44".Une histoire qui s'inspire de l'histoire vraie du "boucher de Rostov" Andreï Tchikatilo, dont les horreurs furent pendant longtemps impunies à cause du silence de la police secrète (le MGB) et des milices locales.Et l'intérêt est principalement là, dans ce tiraillement de conscience de Leo, ex-agent mis injustement en disgrâce par sa hiérachie, broyé par le système soviétique.Qu'est ce que une quête solitaire de la justice quand les crimes collectifs (purges de l'époque stalinienne) et la dénonciation font force de loi ? Un roman qui a du mal à prendre à son démarrage (surtout si on ne s'est pas renseigné l'histoire de Tchikaliko) mais dont le suspense monte en puissance au milieu du roman.J'en reste donc mitigé sur la construction et le style.Evidemment âmes sensibles s'abstenir....
Désolé pour la mise en page bancale de cette article, blogger est un peu "prise de tête" pour les images :)
Pour une reprise toute en douceur des esprits encore en fête, le rendez-vous est donné à la Maison Akabi le mardi 11 janvier à 19h.
très bonne année tous ensemble !
JL