mercredi 15 décembre 2010

Tu lis quoi, toi ? du 14 décembre 2010

A lieu atypique, réunion atypique ! Emilie nous ayant convié sur son lieu de travail, nous découvrons les locaux. Ancienne boucherie, certes (les crochets et les chambres froides en témoignent) mais avec un petit air de salle de bain... qui se transforme très vite en salle à manger, car chacun déballe ses victuailles, et comme d'habitude, il y en a pour trente.
La séance démarre fort, avec notre hôtesse qui nous avoue honteusement avoir lu un livre de... Guillaume Musso ? Marc Levy ?... Non, simplement le dernier de Bret Easton Ellis, Suite(s) Impériale(s). Il est très mauvais, surtout ne faites pas comme Emilie, ne l'achetez pas.
Sur ces entrefaites arrive Isabelle, qui nous fait part de révélations stupéfiantes :
1) Elle n'a pratiquement rien lu depuis trois mois (mais il s'avère que c'est le cas pour plusieurs d'entre nous)
2) et 3) (révélations effacées par l'intéressée qui envisage de garder une vie privée)
Nous ne savons pas quelle est la plus étrange de ces révélations, d'ailleurs. Toujours est-il qu'après un joyeux papotage, Estelle et Isabelle nous quittent pour disparaître dans la nuit noire...
Arrive Sémir, tout heureux de nous rejoindre, avec un énorme sac de friandises. Se prendrait-il pour le Père Noël ?
Le résumé que Jean-Luc nous fait de Ramata, un roman de Abasse Ndione déjà présenté par Maude dans un précédant épisode, tourne au burlesque. Et ça ne s'arrange pas pour la suite.
Le renard était le chasseur d'Herta Müller (Point): il l'a lu mais ne se souvient de rien.
Les hirondelles de Kaboul, de Yasmina Khadra (Pocket): "ça commence par une lapidation."
Dans un ultime effort pour rétablir le calme dans la salle (qui, soit dit en passant, a une acoustique des plus curieuses), il nous parle du témoignage d'une jeune afghane de 13 ans, Diana Mohamaidi qui raconte son quotidien dans Petite marchande d'allumette à Kaboul (Le livre de poche).
Camille a beaucoup aimé deux livres déjà présentés par Jean-Luc, Mon traître de Sorj Chalandon et Les roses d'Atacama, de Luis Sépulveda.
Et c'est de nouveau au tour d'Emilie de nous avouer de quelles lectures honteuses elle a osé se délecter. Tout d'abord, Le Coeur régulier d'Olivier Adam, qui se déroule en partie au Japon. L'auteur s'est inspiré d'une histoire vraie, celle d'un ancien policier qui s'est donné pour mission d'empêcher les candidats au suicide de se jeter du haut d'une falaise.
Entracte : débat houleux sur Michel Houellebecq, qui, décidément, ne laisse personne indifférent.
Emilie nous raconte ensuite sa découverte de Jane Austen, un écrivain à la plume plus acérée qu'on ne le pense. En témoigne le court roman Lady Susan (Folio) dont le personnage principal semble avoir servi de modèle à Tatie Danielle.
Et pour finir en beauté et apaiser les tensions, elle a eu la merveilleuse idée de relire Les Hauts de Hurlevent d'Emilie Brontë. A l'unisson, nous nous sommes remémoré cette lecture du temps de notre adolescence. Les années passent, mais les belles pages restent... Merci Emilie, de nous l'avoir rappelé.
Voilà, c'était la dernière réunion. On se retrouve l'année prochaine (et au moins jusqu'en 2013, si on en croit l'agenda d'Emilie).

vendredi 3 décembre 2010

Autour de Appelfeld, le 18 décembre à la Manufacture

La bibliothèque de la Manufacture organise le 18 décembre, de 10h à 12h des lectures de texte et échanges autour de l'oeuvre de Aharon Applefeld. 

La bibli est à Nantes, 6, cour Jules Duran.
Tram ligne 1 : arrêt Manufacture ou Moutonnerie
Bus 12 : arrêt Manufacture ou Moutonnerie

Prochain rendez-vous mardi 14 décembre

Prochain "Tu lis quoi toi" mardi 14 décembre 2010 à 19h, 
Lieu à confirmer...


Pour vous inscrire, écrivez à : tulisquoitoi@gmail.fr ou laissez un commentaire ci-dessous.

mardi 30 novembre 2010

Tu lis quoi toi ? du 30 novembre 2010

Maud a lancé la soirée en nous parlant de Sur la plage de Chesil  de Ian McEwan, prêté par Jean Luc. L'histoire d'un couple qui n'évolue pas comme pourraient le laisser penser les premières pages du livre... Elle a également introduit Babel Minute Zéro, de Guy Philippe Goldstein, qu'elle a débuté, mais avec des difficultés à se mettre dans l'histoire.

Jean Luc nous en a parlé plus avant: il s'agit d'un thriller géopolitique, très fourni et complexe et d'actualité. Ce livre débute en Chine et progressivement, par "effet papillon", touche le monde entier. La Chine est à la recherche d'outils afin de contrôler ses ressortissants révolutionnaires, il s'ensuit une guerre de l'information par propagation d'un virus rendant "aveugle" les satellites de télécommunication. Une guerre de l'information passant par l'électronique plutôt qu'une guerre nucléaire, tel serait l'avenir?
Jean Luc est également venu avec plusieurs autres ouvrages:

La possibilité d'une île , de Michel Houellebecq, qu'il n'a pas apprécié ( disons le franchement!). L'histoire débute par le récit d'une satire de notre époque, vue comme une "Rome décadente", par un comédien humoriste. Le personnage se tourne alors vers une secte ( les Eloimites, qui rappellent le mouvement Raëlien) qui attendent l'arrivée messianiques des Eloims, créatures supérieures, seules capables de sauver le monde par la réplication/ le clonage... Le balancement entre descriptions de jouissances sexuelles crûes et moment de profonde mélancolie a suscité le scepticisme de Jean Luc...

Le mec de la tombe d'à côté, de K. Mazetti, lecture beaucoup plus distrayante à son goût, qu'il a apprécié pour la fin inattendue et beaucoup moins légère que ne le laisse penser le début de l'ouvrage. L'histoire débute par une rencontre entre une jeune veuve et un homme venant de perdre sa mère, tous les séparent...

Une gourmandise
de Muriel Barbery (auteur de L'élégance du hérisson), qui relate les dernières heures de vie d'un critique gastronomique connu. Il part à la recherche de sa "madeleine de Proust", de LA saveur de son enfance. Fin du livre surprenante selon Jean Luc. Le style est un peu "ampoulé", mais le livre concis.

Chrystelle avait amené un ancien livre de Laurent Gaudé, Le soleil des Scorta, qu'elle a débuté récemment. Elle apprécie le style minimaliste mais efficace de l'auteur. L'histoire relatée est celle de plusieurs générations d'une même famille, les Scorta, natifs de Montepuccio, un village désolé des Pouilles, et dont le destin semble maudit...

Béatrice nous a présenté:

Quitter le monde
de Douglas KENNEDY Editions Belford - 2009    
Un livre sur le parcours dune vie, les fantômes de l'enfance surgissent au travers dun père inaccessible et d'une mère qui n'a que reproches à formuler.  Une histoire où la survie et la souffrance se côtoient pour finir par se distancer de très peu mais pour permettre de vivre. Jane, l'héroïne, doctorante de Harvard, nous livre ses débâcles, ses chutes vertigineuses mais aussi les sommets gravis peu à peu à force de volonté.  Dans ce récit, et là je vous dévoile un peu de l'histoire, elle perd sa fille, et ce dont tout sur quoi son existence reposait, bascule.  Des chapitres somme toute basés sur des faits banaux, mais dont le tournant peut s'opérer sur un mauvais choix, un manque de réflexion laissant la part belle à la destinée. Kennedy place une citation (un roman où les références littéraires foisonnent) de Beckett «Il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer.» qui résume bien l'histoire. Il fait aussi référence au principe de Heisenberg, un principe dincertitude selon lequel il est impossible de connaître simultanément la position dans lespace et lénergie dune particule. Enfin, on y trouve également de nombreuses références musicales et cinématographiques au fil des rencontres du personnage central du roman qui se révèle inclassable tant la fin nous emmène vers un autre chemin.

Elle nous a également reparlé de Inassouvies, nos vies, de Fatou Diomé, Sénégalaise d'origine vivant en France. Cette histoire a touché Béatrice par son résumé, évoquant la difficulté de maintien d'un lien social transgénérationnel dans notre société occidentale.

Puis Estelle nous a présenté un livre d'un auteur sri lankais, Shyam Selvadurai, émigré au Canada et anglophone : Cinnamon Gardens ( qu'elle a lu en anglais, faute de le trouvé en français; titre traduit en français: les jardins de cannelle). C'est une fresque à la fois historique, nous racontant la décolonisation de l'ile dans les années 20 et les problèmes que cela peut poser entre les ethnies vivant dans le pays. C'est aussi l'histoire de 2 personnages atypiques, rebelles: l'un (homme) ne peut vivre son homosexualité au grand jour, tandis que sa nièce refuse de se marier et ne trouve pas sa place dans la société...

Enfin Noëlle nous avait apporté Ouragan, dernier livre de Laurent Gaudé, qui fait référence à  l'ouragan Katrina sur la Nouvelle Orléans. Les différents chapitres sont les visions successives de la catastrophe par les yeux de différents personnages... Noëlle a été "prise aux tripes" par cet ouvrage, dans lequel on découvre la tragédie de l'abandon de toute une population, à travers une écriture haletante, sans répit.

Compte-rendu de Chrystelle

samedi 27 novembre 2010

Atelier d'écriture - 27 novembre

Sèmir me dit qu'il y a ce soir (samedi 27 novembre) un atelier d'écriture au bar à vin Le Jéroboam, en association avec l'assoce L'Olibrius.

Pour ceux que ça intéresse, le Jeroboam est au 21 Rue Léon Blum et l'atelier débute à 20h.

jeudi 18 novembre 2010

Rencontre littéraire au LU - 19 novembre

Dans le cadre du Festival des Belles Etrangères, une rencontre avec trois écrivains colombiens (William Ospina, Juan Gabriel Vasquez et Antonio Caballero aura lieu vendredi 19 novembre à 18h30, au Lieu Unique.
Plus d'info sur les auteurs : http://www.belles-etrangeres.culture.fr
J'y serai !

Prochain rendez-vous mardi 30 novembre

Prochain "Tu lis quoi toi" mardi 30 novembre 2010 à 19h, 
à la Maison Akabi, 6 rue Paul Bellamy.

Pour vous inscrire, écrivez à : tulisquoitoi@gmail.fr ou laissez un commentaire ci-dessous.

Rendez-vous suivants le 14 décembre, puis dates à confirmer autour de la fin de l'année...

Tu lis quoi toi ? du 16 novembre 2010

Bonne nouvelle ! Tu lis quoi, toi ? n’est plus sans domicile fixe. Après plusieurs semaines d’errance notre groupe s’est de nouveau retrouvé dans un lieu publique propice à l’accueillir durablement : la Maison Akabi, au 6 rue Paul Bellamy.

C’est Maude qui a inauguré la séance en sortant triomphalement de son sac son exemplaire flambant neuf de Ramata (Folio policier), un roman du Sénégalais Abasse Ndione, qu’elle nous avait déjà recommandé la dernière fois. Entre-temps, elle a lu La Consolante d’Anna Gavalda (J’ai lu), un roman dont le découpage en quatre parties rappelle celui d’un match de pétanque. Elle a eu du mal à entrer dans l’histoire, mais a cependant apprécié la dernière partie, la fameuse consolante.

Joanne a tout de suite enchaîné avec deux coups de cœur : Mémoires d’un galérien du Roi-Soleil, par Jean Marteilhe (Mercure de France), un extraordinaire témoignage historique qui se lit comme un roman ; et puis Rough Crossing, de Simon Schama, un récit sur l’esclavage.

Camille a ensuite présenté Le marin rejeté par la mer, de Mishima (Folio), qu’elle a appréciée sans pour autant le recommander. C’est plutôt l’épatant Un privé à Babylone, de Richard Brautigan (10/18) qu’il faut lire si on a envie de rire aux mésaventures d’un détective privé.

Jean-Luc nous a apporté, non pas un saucisson, mais une pile de livres : Axiomatique, de Greg Egam (Le livre de poche) est un recueil de nouvelles de science-fiction dans lequel il est question de la chirurgie du futur, aussi prometteuse qu’effrayante…Il a terminé très déçu la lecture de la Théorie des Six, de Jacques Expert (Le livre de poche), alors qu’il en attendait beaucoup de bien, en raison de l’utilisation de cette curieuse théorie sur les liens sociaux.
Par contre, il a beaucoup aimé le roman du journaliste Sorj Chalandon, Mon traître (Le livre de poche), basé sur une histoire vraie qui s’est déroulée en Irlande du Nord.
Enfin, après avoir vu le documentaire de Patricio Guzman, La nostalgie de la lumière, Jean-Luc a eu envie d’en savoir un peu plus sur le Chili et son histoire. Il nous conseille Les Roses d’Atacama de Luis Sepulveda (Metailié), un recueil de brèves rencontres faite par l’auteur au cours de ses nombreux voyages.

Compte-rendu livré par Camille


mardi 16 novembre 2010

Prochain rendez-vous mardi 16 novembre

Prochain "Tu lis quoi toi" le mardi 2 novembre 2010 à 19h, 
à la Maison Akabi, 6 rue Paul Bellamy.

Pour vous inscrire, écrivez à : tulisquoitoi@gmail.fr ou laissez un commentaire ci-dessous.

Rendez-vous suivants le 30 novembre et le 14 décembre (un mardi sur deux).

mercredi 10 novembre 2010

Tu lis quoi toi ? du 2 novembre 2010

 Rendez-vous dans le palais oriental de Maud pour ce Tu Lis Quoi ? Fougasse au fromage, saucisson, grignoteries, brioche moelleuse et thé parfumé, décidément j'aime bien lire !



Maud a présenté son coup de coeur, Ramata de Abasse Ndione. Elle a adoré cette histoire, même s'il lui a fallu se forcer un peu au départ. Ndione est un auteur sénégalais contemporain qui écrit surtout des polars.
Un aperçu du roman ? Voilà un extrait du résumé de l'éditeur qui reprend bien ce que nous a dit Maud :

Le sénégalais Abasse Ndione nous offre dans son deuxième livre le portrait magistral et torturé d'une femme : Ramata Kaba. En arrière-plan, un pays : le Sénégal.
On entre dans le livre d'Abasse Ndione comme dans un conte moderne : par un soir pluvieux et froid, un fait divers –la mort d'une vieille femme – va permettre à un pilier de bar de raconter l'histoire étrange et passionnante de Ramata Kaba. Morte seule et vieille dans l'arrière cour d'un bar de Dakar, cette femme a pourtant eu un destin peu commun. 

Camille a lu le désormais fameux Sur la plage de Chesil, de Ian McEwan, qu'elle a apprécié comme tous ceux qui l'ont lu ici... Elle a évoqué quelques autres lectures interrompues dont elle nous reparlera.

J'ai parlé avec des trémolos de La possibilité d'une île, de Michel Houellebecq, un écrivain que j'aime beaucoup, dont je trouve qu'il écrit remarquablement bien.

J'ai aussi présenté deux livres légers et rigolos : Le baleinié : Dictionnaire des tracas, de Murillo, Leguay et Oestermann (vraiment drôle ) et Comment dormir - Petit précis du savoir-vivre de chambre à l'usage de celles et ceux qui veulent illuminer leurs nuits de Dr Ralph Y. Hopton & Anne Balliol, qui est surtout un très joli objet.

Noëlle nous a donné envie de (re)lire La tante Julia et le scribouillard de Mario Vargas Llosa, qu'elle a beaucoup aimé.
Elle a aussi apprécié La robe de marié, de Pierre Lemaître, que Jean-Luc lui avait prêté.


Enfin, Jean-Luc nous a présenté une petite moisson de bouquins :
Taxi, prêté par Béatrice, qu'il a apprécié.
Babel Minute Zéro, de Guy-Philippe Goldstein, roman d'anticipation politique.
Jeux croisés, de Marie Sizun, qui n'est pas mal...
Un jour avant Pâques, de Zoyâ Pirzâd, qu'il ne nous conseille pas.


Voilà ! On a aussi appris à faire cuire un potimarron au four et Maud nous a révélé l'existence des logements sociaux "pas très sociaux", une étonnante invention Française.

mardi 2 novembre 2010

Prochain rendez-vous mardi 2 novembre

Prochain "Tu lis quoi toi" le mardi 2 novembre 2010 à 19h, chez Maud (voir email).

Pour vous inscrire, écrivez à : tulisquoitoi@gmail.fr ou laissez un commentaire ci-dessous.

Rendez-vous suivants les 16 et 30 novembre (un mardi sur deux).

samedi 23 octobre 2010

Tu lis quoi toi ? du 19 octobre 2010

Mardi 19 octobre, nous nous sommes retrouvées, Chrystelle et moi, au Grimaud.

Elle m’a parlé de Firmin : Autobiographie d’un grignoteur de livres, de Sam Savage. C’est le premier roman d’un sexagénaire américain. Il nous raconte la vie de Firmin, une souris qui voit le jour dans les années 60 dans la cave d’une librairie en faillite de Boston. Elle y creuse son nid à coup de mâchoires dans Finnegans Wake, un livre bien épais.. Mais le quartier est à l’abandon et Firmin à force de dévorer des livres finit par imaginer et se rêve en James Joyce voire Fred Astaire pour mieux affronter la crise sociale et urbaine de son quartier.
Une lecture que Chrystelle ne recommande pas aux adolescents tant les références littéraires sont nombreuses. Cependant, elles n’empêchent pas la compréhension de l’histoire.
Chrystelle a trouvé ce roman amusant, où elle semble y avoir retrouvé son âme d’enfant, elle a beaucoup aimé les illustrations.

Ensuite, Chrystelle a évoqué la lecture du roman de Gérard Mordillat, Notre part des ténèbres.
Un 31 décembre, le Nausicaa, paquebot de luxe emmène à son bord actionnaires, chefs d’entreprises, Ministre de l’Intérieur français, journalistes et "peoples" payés pour la cause.
Au mouillage dans le port du Havre, on y célèbre la troisième année consécutive de bénéficies records d’un fond spéculatif : l’International Investment Fund. Champagne, caviar, bal masqué et feu d’artifice, tout y est.
Une poignée d’hommes et de femmes, dont l’usine, proie de la FII, a été vendue et délocalisée en Inde, s’organise. Aux commandes du paquebot, ils regagnent les eaux internationales et mettent cap au large..
« Nous sommes tous sur le même bateau », chacun va pouvoir apprécier la justesse de ces propos.
Gary et les autres veulent de Mondial Laser contraindre ceux qui dirigent à connaître le froid, les vagues déferlantes, la solitude et l’abandon.. 
Dès lors, les situations vont s’inverser. Ceux condamnés à la précarité, à l’angoisse du lendemain vont devenir seuls maîtres à bord. La peur au ventre change de côté.
Gérard Mordillat attire notre attention sur le nouvel ordre mondial géré par l’argent. Il met en scène chacun des êtres vivants avec une grandeur d’âme et il le fait bien car il est avant tout un cinéaste. Un livre passionnant sur le courage et la solidarité.
Quel sera le bouquet final ?
Chrystelle semble avoir été particulièrement touchée par l’engagement, la beauté de cœur des principaux acteurs, mais aussi par la construction de l’ouvrage. Comme les clichés d’un cinéaste où les dialogues sont nombreux.

Elle nous parlera volontiers lors de sa prochaine visite de Donna Tartt, auteure de Le maître de l’illusion ou folies et décadences sont nombreuses dans ce campus universitaire, un véritable cauchemar où elle ne sait où ce livre va l’emmener..
Mais peut-être aussi du Complexe d’Icare, d’Erica Jong, où Isadora, psychanalysée par plusieurs fois quittera son mari pour son amant, incapable de faire corps avec le féminisme qu’elle défend. Un livre parsemé de flash back sexuels au langage un peu cru il faut bien le dire..

Quant à moi, je ne fus pas gourmande en cette fois. J’ai présenté à Chrystelle l'Enquête, de Philippe Claudel paru aux Editions Stock. J’ai aimé et je souhaite vous faire partager cette belle surprise.
C’est ici, une fable, certes un peu sombre. Au départ, nous avons une enquête qui est supposée lever le voile sur le suicide de 23 employés d’une entreprise. Une entreprise aux forces surpuissantes, représentative et caricaturale baignée dans notre société évolutive, avec ses excès, son indifférence voire son mépris à l’égard de ses employés. Attention, ce livre n’est pas un livre sur l’entreprise. Bien sûr, elle occupe une place démesurée puisqu’elle agit dans tous les secteurs d’activités, une entreprise qui vous rend fou, toujours plus fou..
De situations rocambolesques en absurdité, les salariés ne s’y résument que par leur fonction.
On peut s'interroger sur la raison d’une existence, la déshumanisation de l’entreprise, les angoisses liées au travail, où l’étrange et l’absurde y font bon ménage.
Nous voilà pris au piège d’une fiction frôlant sans cesse le réel sur fond d’atmosphère inquiétante.
Je vous invite vivement à marcher vers cette folie J. Philippe Claudel sort de son registre, vous serez de toute façon décontenancé(e ) ;). Quand à vous dire si je l’ai aimé.. oui j’ai aimé sa modernité.

Compte-rendu écrit par Béatrice

jeudi 21 octobre 2010

Kazuo Ishiguro, Nocturnes : Cinq nouvelles de musique au crépuscule

Kazuo Ishiguro, Nocturnes : Cinq nouvelles de musique au crépuscule (Editions des deux terres)

Auteur né en 1954 à Nagasaki au Japon mais vivant en Angleterre depuis 50 ans. Il est l’un des auteurs contemporains les plus célèbres anglo-saxon.
Il a co-écrit quatre des chansons de la chanteuse de jazz Stacey Kent.

Il écrit ici un ensemble d’histoires courtes, cinq au total, comme une musique en cinq mouvements. La première et la dernière nouvelle se déroulent au même endroit sur la place Saint Marc à Venise.
Basées sur la musique, dans ces nouvelles l’auteur tente de changer de décors, des collines de Malvern à l’ambiance feutré d’un appartement londonien. Mais les histoires ne prennent pas. Mélancolique, d’un ton changeant, on ne sait trop où l’auteur veut nous emmener.
Histoires où se mêlent regrets et désillusions, désespoirs et désenchantements.
La première évoque l’histoire d’amour d’un crooner, la deuxième la plus amusante quoiqu’un peu tirée par les cheveux, la troisième la plus séduisante puisqu’elle décrit les paysages de la campagne anglaise, la quatrième n’a aucun intérêt, et la cinquième me confirme que j’ai lu un livre mauvais..
Cet ouvrage n’a de beau que sa couverture.


Par Béatrice.

lundi 11 octobre 2010

Tu lis quoi toi ? du 5 octobre 2010

Mardi 5 octobre nous nous sommes retrouvés chez Béatrice. La soirée a été très agréable autour de cakes, saucissons, biscuits, fruits secs et frais arrosés de thé vert, jus de fruits et... vin.

Estelle nous a parlé de "Le sel du désert" de Odette du Puigaudeau ed Phébus Libertto. C'est un récit de voyage, une femme française dans les caravanes du Sahara, une des dernières caravanes de sel entre 1936 et 1938.

Camille nous a lu "Taxi" de Khaled Al Khamissi ed Actes Sud (le quotidien de simples en Égypte aujourd'hui) puis de "Le grand Quoi" de Dave Eggers ed Gallimard dont elle n'a lu que quelques pages. Ça commence fort, la suite la prochaine fois.

Noëlle nous a présenté "Le chemin des âmes" de Joseph Boyen ed Livre de poche. L'histoire de 2 enfants dans la 1ere guerre mondiale, des indiens de l'Ontario qui viennent se battre en Europe. Très dur, cruel mais c'est un récit d'amitié/rivalité où l'un des personnages devient accro à la morphine et meurt sur le champ de bataille. Son ami rentre au village...
"Passé sous silence" d'Alice Ferney ed Acte Sud est un roman passionnant et bien écrit qui, sans citer de nom, transpose le face à face entre De Gaulle et Bastien Thiry autour de l'attentat du Petit Clamard en 1962.

Béatrice a lu "L'attrape-coeurs" de J. D. Salinger ed pocket. Ça se lit super bien. C'est l'histoire d'un enfant qui, a quelques jours de Noël, se retrouve à errer dans les rues de New-York. Camille a un bon souvenir du livre : "Il dit que son frère se prostitue car il travaille dans la publicité".
"De lait et de miel" et "Les bains de Kiraly" de Jean Mattern ed Sabine Wespieser. 2 romans très bien écrits, pleins d'émotion, avec une ambiance particulière comme tous les livres de cet éditeur. Ce sont les livres préférés de Béatrice pour cette semaine.
"Falaises" d'Olivier Adam ed Point.  Un roman noir, bien écrit, avec des phrases courtes, concis, minutieux.

Samir nous a présenté "Sur la plage du Chesil" de Ian McEwan ed Folio. C'est un livre en 2 temps, drôle, surprenant. Un Roméo et Juliette des temps modernes, une lune de miel qui tourne au fiasco. C'est super bien écrit.

Jean-Luc a lu "Moka" de Tatiana de Rosnay ed Le livre de poche. L'histoire d'un couple qui bascule dans le désespoir quand leur fils se fait renverser et tombe dans le coma. Le retournement final, tragique, donne du relief au livre. Sans plus.
"Le fait du prince" d'Amélie Nothomb ed Le livre de poche. Un Nothomb, quoi.
"Robe de marié" de Pierre Lemaître (j'ai oublié de noter l'éditeur...) est l'histoire d'une baby siter qui pense qu'elle est meurtrière. Elle fuit. elle s'inscrit dans une agence matrimoniale pour trouver le mari qui lui permettra de quitter le pays. Elle rencontre un militaire qui pourrait être le mari recherché mais... Changement de narrateur... Frantz semble si bien connaître la vie de Sophie.... Très bon thriller, pas glauque, pas sanguinolant qui a reçu de nombreux prix.

Maud a lu "Les veines ouvertes de l'Amérique du Sud" d'Eduardo Galeano ed Terre humaine poche. Essai historique sur la colonisation et le pillage des richesses de l'Amérique du Sud. Bien qu'il date un peu (1972) on y apprend énormément de choses qui permettent de mieux comprendre les rapports entre l'Europe, les USA et les "pays du sud" puisque que les parallèles avec les autres pays pauvres sont évidents.

Compte-rendu écrit par Maud

vendredi 24 septembre 2010

Prochain rendez-vous mardi 5 octobre

Mardi 5 octobre 2010 à 19h,
Lieu à définir

Pour vous inscrire, écrivez à : tulisquoitoi@gmail.fr ou laissez un commentaire ci-dessous.

Rendez-vous suivants : 19/10 ; 2/11 ; etc.

Rencontre avec Olivier Adam

J'ai pu assister à la rencontre avec l'écrivain Olivier Adam au forum de la FNAC de Nantes hier soir.
Je ne connaissais pas du tout ses livres et je ne savais pas non plus que plusieurs de ses livres avaient été adaptés au cinéma... Il est -entre autre- l'auteur du livre dont est inspiré le film Welcome, de Philippe Lioret. Mais je l'avais entendu parler sur France Inter et j'avais été enthousiasmée par ce qu'il disait de son dernier livre Un coeur régulier.
Il est souvent amusant de voir les gens que l'on a entendu à la radio. Adam est un bonhomme blond roux à la présence physique forte. Je m'attendais à quelqu'un de très différent, comme si un type qui écrit sur les émotions et le suicide devait être un gringalet sombre...
Olivier Adam  nous a parlé de sa résidence d'artiste au Japon, quatre mois passés à Kyoto à poser les bases de l'histoire d'un coeur régulier.

(la suite + tard)

Tu lis quoi toi ? du 21 septembre 2010

Pas le meilleur "Tu lis quoi" de tous les temps que cette réunion du 21 septembre... Un café bien trop bruyant et trop d'absents. Queqlues échanges malgré tout :

Maud
La reine des rêves, de Chitra Banerjee Divakaruni

Béatrice
Nocturnes : Cinq nouvelles de musique au crépuscule, de Kazuo Ishiguro
Falaises, de Olivier Adam


Isabelle
Tea-Bag, de Henning Mankell

Camille
Le vide et le plein, de Nicolas Bouvier

Jean-Luc
Ulysse from Bagdad, de Eric-Emmanuel Schmitt
Les années, de Annie Ernaux
Garden of Love, de Marcus Malte 

mardi 21 septembre 2010

Conférence sur la littérature japonaise

Dans le cadre des itinéraires Nantes-Japon, fans ou simplement curieux de la culture japonaise, une conférence de l'écrivain Philippe Forest "un regard français sur la littérature japonaise" le mardi 28 septembre à 20h30 à l'espace Cosmopolis.

programme en PDF, cliquez ici

lundi 20 septembre 2010

hello everybody !
Je serai au café rouge demain dès 14 heures ;)

mardi 7 septembre 2010

Tu lis quoi toi ? du 6 septembre 2010

C’est la rentrée pour les “Tu lis quoi toi ?” ! Nous nous sommes retrouvés au Grimault, toujours aussi confortable et accueillant. Nous étions 9 et nous sommes restés longtemps, c’était agréable, comme à chaque fois.

Noëlle a parlé de L’homme qui m’aimait tout bas, de Eric Fottorino, qu’elle a vraiment apprécié.

Camille a lu Le couperet, de Donald Westlake, un bon polar sur les joies du travail (l’histoire d’un homme qui dézingue les candidats potentiels au poste qu’il convoite). Dans un autre genre, Camille nous a présenté Les bijoux indiscrets, de Diderot, un roman libertin du 18ème, qui m’a semblé à peu près aussi osé que Martine à la plage, mais mieux écrit...

Emilie a bien aimé Moins que zéro, de Bret Easton Ellis, alors qu’elle n’avait pas réussi à terminer d’autres livres de cet auteur américain (trop) connu.
Ses personnages sont souvent jeunes, dépravés et vains, mais ils en sont conscients et l'assument. 
Ellis situe ses romans dans les années 1980, faisant du mercantilisme 
et de l'industrie du divertissement de cette décennie un symbole. 
Ses livres, des contre-utopies qui se déroulent souvent dans des métropoles américaines 
(comme Los Angeles et New York), sont peuplés de personnages récurrents. (Source Wikipedia)
Emilie a aussi évoqué la Trilogie new-yorkaise (Cité de verre - Revenants - La Chambre dérobée), de Paul Auster, qu’elle est en train de dévorer avec bonheur.

Joanne et Béatrice se sont donné le mot sans se connaître et ont lu les mêmes livres pendant l’été. Entre autre Le quai de Ouistreham, de Florence Aubenas. Un bon bouquin qui a ses limites (voir l’avis de Béatrice).

Sèmir termine l’excellent Sur la plage de Chesil, de Ian McEwan.

Béatrice a vraiment apprécié Taxi, de l’égyptien Khaled Al Khamissi (voir son avis).

J’ai parlé de l’excellent roman de Dave Eggers, What is the What (titre Français : Le grand quoi). J’ai aimé découvrir l’histoire du Soudan à travers la vie de VA Deng, qui fuit son village à l’âge de 8 ans pour retrouver des milliers d’autres jeunes Soudanais et parcourir à pied des centaines de kilomètres pour échapper au sort des enfants soldats et des esclaves. Il passera ensuite plus de dix ans dans des camps de réfugiés en Ethiopie et au Kenya, avant d’obtenir un visa pour l’Amérique. Ce roman offre aussi une réflexion sur le travail humanitaire et les aspects géo-politiques des guerres soudanaises.
J’ai aussi évoqué Girlfriend in a Coma, de Douglas Coupland (Girlfriend dans le coma en Français)., un roman sombre, portrait d’une époque plutôt pourrie. Pas de bol, c’est la nôtre...

Jean-Luc a découvert David Lodge ! La vie en sourdine lui a beaucoup plu et il compte bien lire tout Lodge.
Il a aussi bien aimé Hygiène de l'assassin, de Amélie Nothomb.

Enfin, Maud nous a parlé d'un livre présenté par Jean-Luc lors de notre dernière rencontre, Un coeur cousu, de Carole Martinez, une fable épique qui lui a bien plue.


C'est tout pour cette fois !

Taxi, de Khaled Al Khamissi


 « On se moque du raïs, faute de pouvoir s’en débarrasser »

Un tableau instructif d’une période (avril 2005-mars2006)  où l’Egypte permet l’éligibilité d’un autre président que Moubarak. Il brigue son cinquième mandat et sera réélu.
Le narrateur, intellectuel égyptien, utilise les taxis pour se déplacer en Egypte. 80 000 chauffeurs au Caire au total ! Retranscription de 58 conversations sur le climat social économique et politique de l’Egypte. Notre œil sera averti sur la corruption de l’administration, les échecs économiques et diplomatiques du régime en place d’Hosni Moubarak, la misère et l’humiliation du petit peuple égyptien, ses tracasseries administratives.

Décrit aussi tout un éventail d’espoirs basés sur l’éducation, l’entraide familiale et sociale, le système D des égyptiens et une permanente référence à Dieu qui font de ce livre un récit unique et une référence étrangère à notre culture.
Une vision kaléidoscopique d’une Egypte drôle mais aussi triste.

J’ai beaucoup aimé ce livre même si l’achèvement de chacune de ces saynètes m’empêchait de pouvoir m’imprégner aisément de la suivante.

Vendu à plus de 100 000 exemplaires il a du être réédité. Il est traduit à l’étranger, en anglais et en français. Son succès repose sur le caractère idéologique, le respect des petites gens, et la douceur qu’utilise le narrateur. Une touche d’humour en prime.

Je recommande cet ouvrage vivement !

Béatrice

Le Quai de Ouistreham, de Florence Aubenas



Florence Aubenas s’installe à Caen pour y chercher du travail, elle conserve son identité mais se colore les cheveux en blond et son CV ne mentionne qu’un baccalauréat et quelques expériences minimes. Elle s’invente un mari garagiste qui l’aurait entretenue ces dernières années et serait donc restée au foyer. Elle sera classée à Haut risque statistique par Pôle Emploi.
Etant donné son âge et son parcours, on l’oriente vers l’entretien, la propreté.
En période de crise, en 2009, elle raconte la difficulté à trouver des heures de ménage dans des entreprises diverses. Pas de CDI, ni de CDD, juste des heures de ménage.
Embauchée sur le ferry du Quai de Ouistreham, elle y récure les toilettes. Dans un camping, elle est chargée de nettoyer les bungalows à la chaîne, dans une entreprise de transports routiers, elle tente de s’attaquer à la crasse qui recouvre les douches. Elle raconte les levers aux aurores,  les interminables trajets entre deux sites, les formations désespérantes, le manque de respect, l’indifférence et la précarité.
Florence Aubenas partagera le quotidien de ces femmes dont personne n’ignore le sort mais dont personne ne parle.
Elle décidera de mettre un terme à son expérience une fois un CDI décroché. Son épopée durera six mois.
En toile de fond, le syndicalisme, les dernières grandes entreprises françaises telle que Moulinex, la misère humaine et sociale, l’impuissance des agents responsables de Pôle Emploi dans la mine de son crayon.
Je ne condamne pas ce livre trop durement. Il ne permet pas de mesurer les difficultés financières qui ne sont pas abordées. Ce livre est un témoignage, il n’apporte pas d’analyse. Et après lecture, il est difficile de savoir si on retient davantage l’expérience qu’a entrepris Florence Aubenas plutôt que le triste sort de ces femmes ô combien courageuses.
Je ne me suis pas sentie convaincue par le fait que Florence Aubenas ait été véritablement sensible et touchée par cette misère sociale, probablement parce que les riches portant un regard sur les pauvres ne permet pas toujours une vision objective de la dure réalité.


Béatrice

mercredi 25 août 2010

Tu lis quoi toi ? du 25 août

Nous n'étions que 4 pour ce temps-livre mais nous avons battu le record de longueur de la soirée. Peut-être parce que nous avons passé 2 heures à manger ? A moins que les histoires de couple, de travail et de santé n'aient un peu envahis le terrain ? C'était une bonne soirée et oui, nous avons quand même parlé littérature !

Jean-Luc m'a prêté L'origine de la violence, de Fabrice Humbert. Il a beaucoup aimé ce roman et m'a donné un sérieuse envie de le lire.
Il nous a aussi parlé du roman de Carole Martinez, Le coeur cousu qui lui a beaucoup plu.

J'ai parlé de Ce que le jour doit à la nuit, de Yasmina Khadra, qui, malgré une couverture hideuse et un titre sirupeux est un bon roman sur l'Algérie des années 30 à nos jours. Pas le meilleur Khadra pour moi, mais un vrai bon roman.
J'ai aussi présenté Un brillant avenir, de Catherine Cusset. L'histoire d'une femme, Elena, Nounoush ou Helen, née en Bessarabie (déjà ça en jette) et ayant vécu en Roumanie, en Israël puis aux Etats-Unis. Le roman est divisé en 4 parties (Fille ; Amante ; Epouse et mère ; Veuve) au sein desquelles les chapitres naviguent entre les âges de la vie d'Helen. C'est un beau roman sur l'exil et la langue qui m'a rappelé Histoire d'une vie d'Appelfeld (dans un genre différent).

Camille nous a enchantés avec la lecture d'un passage de Les égarements du coeur et de l'esprit de Crébillon fils. Un roman du 18ème, l'initiation sentimentale d'un jeune homme..

Les livres "coup de coeur"sont en orange.